by Sophie Brouhon | 18 May 2014 | brussel, campaign2014, politics, press, society |
.. Et non pour prendre Parti. Il n’y a pas de hasard dans la vie, que des rendez-vous. Étant la première francophone élue sur une liste néerlandophone à Bruxelles, je ne m’étonne plus qu’on me surnomme « le phénomène ». Mais avant d’arborer cette image d’ouverture, je me considère avant tout comme une Bruxelloise se démenant au quotidien pour que sa Région ne souffre plus de clivages linguistiques aussi anciens que son histoire. Je suis convaincue que cette notion de « mutualité », même si elle n’occupe plus la première place des programmes politiques des partis progressistes, n’en constitue pas moins un de ses principaux fondements. Par essence, je ne peux qu’évoquer un symbole fort comme celui de Nelson Mandela. Au nom de la démocratie, il a provoqué en duel toute forme de ségrégation pour défendre les minorités et prôner l’égalité des droits entre deux communautés, sans jamais privilégier ni l’une, ni l’autre. Ce dernier point m’interpelle. Il s’avère que cette leçon de vie emplie du respect d’autrui semble déjà avoir perdu de son aura en cette période dite électorale à Bruxelles. Je remarque en effet que des actes typiques de manipulation sont commis par les médias envers bon nombre de partis néerlandophones ainsi qu’à l’encontre des plus petites listes francophones. Comme ils le sont également de manière inversée si l’on observe la situation du côté néerlandophone de Bruxelles. Si la bonne circulation de l’information demeure tant primordiale en cette période de communication électorale, c’est parce qu’elle ne revêt pas le simple rôle d’informateur : elle alimente et/ou conforte également l’électorat dans ses réflexions. Par ailleurs, elle est censée mettre en lumière le...
by Sophie Brouhon | 12 May 2014 | brussel, campaign2014, politics, press, society |
Monsieur le Gouverneur, Votre courrier du 11 février 2014 à l’attention des Bourgmestres et relatif à l’organisation des élections régionales recommande très clairement que les communes prévoient, outre un nombre suffisant d’emplacements, une répartition égale de ces emplacements d’affichage entre les différentes listes. Ce terme de répartition égale est interprété de façon multiple en Région Bruxelloise. Ainsi, Evere le pratique au pied de la lettre avec 1 panneau pour chaque parti, indifféremment du rôle linguistique ou de sa représentation au Parlement. D’autres communes comme Schaerbeek ont choisi, elles, de partager l’espace disponible entre les partis selon une statistique de représentation dont on peut contester l’objectivité : 84% partis francophones, 16% partis néerlandophones, contrevenant en quelque sorte à vos instructions. C’est le cas de la commune d’Ixelles que je veux vous soumettre et contre lequel j’introduis, par la présente, au nom de mon parti, une plainte. Le 24 avril dernier, la commune d’Ixelles a approuvé une répartition en lot des panneaux d’affichages qui a pour conséquence directe de ne jamais présenter aucun parti néerlandophone aux côtés des partis francophones. Si une “répartition égale” est respectée à l’intérieur des groupes linguistiques, l’inégalité est criante en terme d’exposition : la commune d’Ixelles est ainsi la première et la seule commune de notre Région à pratiquer une discrimination linguistique. En regroupant en un lieu uniquement les partis francophones et en d’autres lieux distincts les partis néerlandophones, elle s’immisce dans une compétence régionale qui est la vôtre : l’usage des langues et le bilinguisme de Bruxelles. Le statut de Bruxelles interdit la création de sous-nationalités et nos structures institutionnelles mettent, sur un pied d’égalité, les formations et candidats, qu’ils soient francophones ou néerlandophones, face à l’électeur bruxellois. La commune d’Ixelles contrevient, par cette décision, à votre recommandation et aux compétences qui sont les siennes. Les contacts et courriers que nous avons...
by Sophie Brouhon | 29 Mar 2014 | campaign2014, press |
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by Sophie Brouhon | 22 Mar 2014 | brussel, campaign2014, economy, finance, politics, press, society |
En venant en Belgique, Barack Obama n’avait pas pour seuls buts de venir fleurir à Waregem le monument des soldats américains morts dans notre pays pendant la deuxième guerre mondiale ou d’exhorter la jeunesse européenne à se montrer ingénieuse et ambitieuse. Vous aurez certainement remarqué qu’il y a eu à Bruxelles de solides poignées de mains entre le Président américain, assurément en très belle forme lors de son passage en Europe, et deux des principaux représentants des institutions européennes, Herman Van Rompuy et José Manuel Barroso. “Le monde est plus sûr quand l’Europe et les Etats-Unis sont solidaires” a affirmé avec force le Président des Etats-Unis. Le propos était habile dans la mesure où il recouvrait de fait plusieurs terrains de chasse dont le moindre n’est certainement pas celui de la mise en place d’un Traité transatlantique dit de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union européenne. De fait, pareil traité représente une très grande menace pour toutes celles et tous ceux qui ont bataillé et bataillent pour donner corps et ampleur à toute une série de normes sociales et environnementales Nombreux sont ceux qui ne voient dans ce projet ardemment soutenu par les multinationales et les tenants du libéralisme qu’une grave menace à l’encontre de notre système de droit et de toutes les mesures prises à tout niveau, européen, national, régional ou local, pour assurer la protection du citoyen européen. Le traité transatlantique est un véritable typhon qui aurait pour effet de contraindre les pays européens d’assurer la « mise en conformité de leurs lois, de leurs règlements et de leurs procédures » avec les dispositions du traité. Des pays...
by Sophie Brouhon | 13 Mar 2014 | campaign2014, press |
Oppositiepartij SP.A vindt dat de Brusselse regering niets structureels onderneemt tegen het fijn stof in Brussel. De partij stelt onder meer voor om Villo en het openbaar vervoer gratis te maken bij smog. De MIVB moet stoppen met dieselbussen kopen. Donderdag en vrijdag is de eerste fase van het smogalarm van kracht. De Brusselse SP.A-parlementsleden Sophie Brouhon en en Jef Van Damme grijpen de piek aan om het beleid inzake luchtkwaliteit te torpederen. “De noodmaatregelen zijn te zwak en de beloofde structurele maatregelen worden niet uitgevoerd”, laten ze weten. “De aangekondigde lage emissiezones zijn afgevoerd, er worden nog altijd dieselbussen aangekocht, de verkeersbelasting werd niet hervormd, iets dat in Vlaanderen wel gebeurde.” De oppositieleden wijzen erop dat het uitgerekend twee groene excellenties – Evelyne Huytebroeck (Ecolo) en Bruno De Lille (Groen) zijn die bevoegd zijn voor het beleid inzake luchtkwaliteit. SP.A stelt vijf maatregelen voor die de luchtkwaliteit moeten verbeteren. Naast een hervorming van de verkeersbelasting die de aankoop van dieselwagens ontmoedigt, hoort daar ook een sneller inwerkingtreden van het smogalarm bij. Bij pieken moet Villo en het openbaar vervoer ook meteen gratis worden (nu is dat voor de MIVB pas bij fase 2, red.). De partij hekelt ook dat de MIVB dieselbussen blijft kopen en herhaalt haar pleidooi om alle invalswegen in eenrichting te plaatsen, vergezeld van een bus- en trambanen. Enkele weken geleden bevestigde een nieuw kaartenmodel voor de luchtkwaliteit nog dat Brussel het slechtst scoort in België op...